Dans le cadre de la collaboration entre le Conseil international consultatif du cajou (CICC), le projet USDA West Africa PRO-Cashew, mis en œuvre par Cultivating New Frontiers in Agriculture (CNFA) et l’Alliance pour le cajou Africain (ACA), un atelier régional s’est tenu à l’Hôtel Azalai d’Abidjan du 19 au 20 janvier 2023. Il a eu pour objectif, la restitution d’études sur les politiques et règlementations, conduites par M. Jim FITZPATRICK, dans le secteur du cajou au Bénin, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, au Ghana et au Nigeria. Les sujets abordés au cours de cette rencontre sont relatifs à l’efficacité des politiques et de la réglementation dans le secteur de cajou, ces quinze dernières années, ainsi que pour la valeur ajoutée à son développement dans les pays concernés.
Huit pays ouest-africains ont pris part à cette rencontre, à savoir les cinq pays dans lesquels les études ont été menées, en plus de la Gambie, de la Guinée Bissau et du Sénégal, pour une soixantaine de participants provenant des secteurs publics, privés, des ONGs et des partenaires au développement.
Après avoir situé le contexte de l’atelier, le Chef du projet PRO-Cashew, Monsieur Jean Francois GUAY a exprimé l’engagement de l’USDA et de CNFA à accompagner les Etats à mettre en place des cadres politiques et réglementaires pertinents pour booster le secteur en Afrique de l’Ouest en général, et particulièrement dans les pays d’intervention de son projet.
À cette occasion, Dr Adama COULIBALY, Directeur Général du Conseil du Coton et de l’Anacarde de la Côte d’Ivoire, représentant le Ministre d’Etat, Ministre de l’agriculture et du développement rural, M. Kobenan Kouassi ADJOUMANI, s’est félicité de cet atelier et s’est réjoui de l’importance du sujet au menu de l’atelier et du soutien des autorités du pays pour son organisation et l’exploitation de ses conclusions.
M. André Mahoutin TANDJIEKPON, Secrétaire Exécutif du CICC, dans son mot d’ouverture des travaux, a mis l’accent sur la nécessité d’aborder les questions des politiques et règlementations dans le secteur de cajou dans un ensemble territorial plus large, avec des parties prenantes et acteurs qui acceptent de conjuguer leurs efforts, moyens, ressources et expertises, afin de garantir leur succès, avec des impacts rapides, du fait de leur complexité et enjeux économiques et sociaux contradictoires, y compris de géopolitiques internes dans les pays.
Il ressort des conclusions de l’atelier que des politiques et réglementations bien ciblées par les Etats impactent positivement la production, la transformation, la commercialisation et la consommation domestique du cajou.